Les changements opérés par la nouvelle naissance

L’expérience de la nouvelle naissance, ou régénération, affecte en profondeur tous les domaines de notre vie. Il est important d’insister sur ce point car beaucoup de chrétiens, et même de prédicateurs, négligent ces réalités fondamentales.

  1. Par la régénération, notre esprit est libéré.

Nous avons désormais une perspective totalement nouvelle de nous-mêmes et du monde. Combien de fois n’avez-vous pas entendu une personne nouvellement convertie s’écrier avec conviction : « J’étais spirituellement aveugle et maintenant je vois ».

  • Par la régénération, notre cœur est purifié.

Dieu nous a promis par la bouche du prophète Ezéchiel : « Je vous purifierai de toutes vos souillures » (Ez 36 : 25). L’apôtre Paul rappelle aux Corinthiens cette même vérité : « Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Co 6 : 11). Par la nouvelle naissance, Dieu a donné au chrétien une nouvelle disposition intérieure pour mener une vie totalement différente, désormais consacrée au Seigneur.

  • Par la régénération, de nouveaux désirs sont créés en nous.

« Nous nous affectionnons aux choses d’en haut » (Col 3 : 1 et nos aspirations profondes sont désormais d’adorer Dieu, de connaître les Ecritures, de servir et d’honorer notre Sauveur et Maître.

  • Par la régénération, notre corps ne nous appartient plus, mais il appartient à Dieu.

« Que le péché ne règne donc point sur votre corps mortel et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Rm 6 : 12 à 14).

Les prédicateurs de la « délivrance » disent le contraire. Ils affirment que c’est parce que les chrétiens sont « démonisés » ou sous une « domination démoniaque » qu’ils sont incapables de vivre une vie d’obéissance à Dieu. Il n’y a donc, selon eux, aucune possibilité d’obéir tant que les démons n’ont pas été chassés de leur vie.

Les Ecritures disent tout à fait autre chose. Elles déclarent que c’est à cause de notre chair et d’un manque de soumission au Saint-Esprit que nous ne vivons pas une vie chrétienne victorieuse.

Nous étions esclaves du péché (Rm 6 : 17) mais maintenant nous sommes libres afin de vivre pour le Seigneur. Certes, il est encore possible qu’un chrétien commette des péchés mais il ne peut plus s’y complaire comme auparavant, parce que la Bible dit : « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas (ποιεω poieo) le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui » (1 Jn 3 : 9). L’emploi du verbe grec ποιεω poieo, pratiquer et de la particule ου ou, la négation absolue, signifie qu’une personne née de nouveau « ne continue pas de pratiquer volontairement le péché ». Il peut arriver qu’un chrétien pèche mais ce n’est pas parce qu’un démon l’a forcé ou qu’il est habité par un mauvais esprit, c’est parce qu’il l’a bien voulu.

Notre corps est le temple du Saint-Esprit et aucun démon ne peut cohabiter avec l’Esprit de Dieu.

La Bible déclare que notre corps est aussi le temple du Saint-Esprit. (1 Co 6 : 19 et 20). Cette déclaration des plus étonnantes est à redécouvrir. Comme le Dieu vivant habitait dans le Tabernacle et le Temple de Salomon, le Saint- Esprit habite aujourd’hui dans le corps du vrai chrétien. L’apôtre n’a jamais parlé d’un démon qui pourrait cohabiter dans le corps de celui-ci. L’accent est mis, au contraire, sur la présence sacrée de l’Esprit Saint en lui, et c’est pour cette raison qu’il affirme ne plus s’appartenir à lui-même mais entièrement à Dieu.

Jadis, tous les ustensiles dans le temple étaient consacrés uniquement à Dieu ; aujourd’hui, il en va de même pour tous les membres de notre corps, car nous sommes le temple du Saint-Esprit et à ce titre nous devons être entièrement consacrés à Dieu et non plus nous souiller par l’impureté quelles qu’en soient les formes.

Désormais, notre corps lui appartient et nous aurons un jour des comptes à lui rendre sur ce sujet. Nous avons été rachetés à un grand prix. Si nous reconnaissons que nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes, mais à Christ, alors nous sommes libres de faire tout pour Lui plaire : nous utiliserons notre corps pour honorer Dieu.

  • Par la régénération, notre relation avec le péché et Satan est radicalement changée.

Le salut n’inclut pas seulement la délivrance de l’esclavage du péché mais aussi celle de la domination de Satan sur notre vie. Tous les hommes sans Christ sont dans les ténèbres et pratiquent leurs œuvres infructueuses (Ep 5 : 11). Ils appartiennent au royaume des ténèbres et sont sous sa domination (Col 1 : 13). Ils sont sous l’influence de Satan, le chef de ce royaume. Par contre, l’apôtre Paul remercie Dieu de ce que nous, les chrétiens nés de nouveau, avons été délivrés de « la puissance des ténèbres » et avons « été rendus capables[1] d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Col 1 : 12 et 13).

Ces 5 points montrent qu’à sa conversion, le chrétien est totalement et glorieusement délivré de l’esclavage et de la domination du pouvoir des ténèbres. Les partisans de la doctrine du chrétien « démonisé » ont une fausse notion de ce qu’est véritablement la nouvelle naissance. Ils sous-estiment ou méconnaissent la puissance transformatrice et libératrice de la croix et du Saint-Esprit dans la vie de l’enfant de Dieu.


Note :

[1] Dans le passage de Colossiens, le terme traduit par « rendus capables » est ικανοω hikanoo qui signifie « rendre suffisant, équiper quelqu’un d’un pouvoir adéquat pour accomplir son œuvre ». Ce passage rejoint celui de 1 Co 12 : 9 « Ma grâce de suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse »

La position céleste du chrétien en Christ

Le danger, dans le combat spirituel, consiste à ne pas prendre assez au sérieux les ruses de l’ennemi et, par conséquent, à négliger de revêtir l’armure spirituelle d’Ephésiens 6, indispensable pour combattre le bon combat de la foi. En mettant abusivement l’accent sur le diable, on n’est pas des plus sages et en l’ignorant complètement, on ne l’est pas plus. Dieu nous a préparé tout un arsenal d’armes spirituelles pour une parfaite protection de ses soldats, et cela de la tête aux pieds. Il est important pour chacun d’entre nous de connaître l’efficacité de cette armure, et pour cela d’en étudier attentivement les sept armes.

Rappelons cependant qu’aucun chrétien ne peut sérieusement prendre part à ce conflit d’Ephésiens 6:10-20, sans avoir auparavant appris à se reposer sur le Christ ressuscité et ce qu’il a accompli à la croix, comme cela est enseigné dans les chapitres un et deux de cette même épître. Il est aussi vital pour lui, avant qu’il ne s’engage dans ce combat, de réaliser sa position d’autorité en Christ « assis avec Christ dans les lieux célestes » au-dessus de toute domination et de toute auto­rité (Ep 1:18-23; 2:6).

C’est seulement « en Christ » que les chrétiens sont victorieux.. Cette expression « en Christ » apparaît 160 fois dans les écrits de l’apôtre Paul et 36 fois dans l’épître aux Ephésiens. Elle signifie d’abord que le chrétien jouit d’une communion personnelle avec son Sauveur, et ensuite qu’il possède un glorieux héritage que le diable veut à tout prix lui ravir. Quel est donc cet héritage qui lui permettra de glori­fier Dieu ici-bas et de résister victorieusement aux attaques de Satan? En voici une liste partielle que l’on trouve précisément dans l’épître aux Ephésiens :

1. En Christ, nous sommes bénis de nombreuses bénédictions spirituelles (Ep 1:3).

2.    En Christ, nous sommes aimés (Ep 1:4-6; 2:4).

3.    En Christ, nous sommes pardonnés (Ep 1:7).

4.    En Christ, nous sommes délivrés de la domination de Satan (Ep 1:7).

5.    En Christ, nous sommes au bénéfice de sa sagesse (Ep 1:8).

6.    En Christ, nous avons été enrichis (Ep 1:11).

7.    En Christ, nous sommes en sécurité (Ep 1:13).

8.    En Christ, nous avons reçu une nouvelle vie (Ep 2:4-6).

9.    En Christ, nous sommes ressuscités avec Lui (Ep 2:6).

10.  En Christ, nous sommes assis avec Lui dans les lieux célestes (Ep 2:6).

11.  En Christ, nous sommes les objets de sa grâce (Ep 2:7).

12.  En Christ, nous sommes son chef-d’oeuvre (Ep 2:8).

13.  En Christ, nous sommes sauvés pour pratiquer de bonnes oeuvres (Ep 2:10).

14.  En Christ, nous sommes membres de la famille de Dieu (Ep 2:19).

15.  En Christ, nous sommes l’habitation de Dieu par son Esprit (Ep 2:22).

Devant une telle abondance de bénédictions divines accordées à chacun d’entre nous, il y a de quoi abandonner toute crainte et toute plainte, pour être de plus en plus débordant de reconnaissance et de louanges envers notre merveilleux Rédempteur. L’ennemi fera tout pour contester et chercher à nous ravir les innombrables richesses que nous possédons en Christ. Voilà pourquoi Dieu nous a préparé une armure invincible pour lui résister victorieusement.

Cette armure de Dieu est déjà toute prête, mais nous avons la respon­sabilité de nous revêtir de toutes les armes de Dieu, si nous voulons tenir ferme dans le mauvais jour qui, tôt ou tard, viendra. Remarquons que l’apôtre Paul, dans ce passage, ne parle pas du tout de combat spirituel contre « des esprits territoriaux » ou « des hommes forts » à lier, mais il met l’accent sur les ruses du diable à éviter à tout prix.

A ce propos, relisons les sérieuses exhortations qu’il nous adresse « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussures à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. Faites en tout temps, par l’Esprit, toutes sortes de prières et de supplica­tions. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l’Evangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, et que j’en parle avec assu­rance comme je dois en parler » (Ep 6:10-20).

Seule la repentance produit la délivrance

Dans le livre des Actes, les apôtres insistaient particulièrement sur le sujet de la repentance, car c’est la clé de la délivrance. Voilà pourquoi leur prédication était puissante et percutante. Elle produisait des résultats durables, des transformations radicales et des délivrances extraordinaires dans la vie de ceux qui recevaient l’Evangile. Les apôtres enseignaient immédiatement aux nouveaux convertis l’abandon définitif de tout péché, de toute passion secrète ainsi que de toutes pratiques occultes de quelque nature qu’elles soient. La magie, la sorcellerie, l’occultisme sont entre autres des activités sataniques totalement incompatibles avec la foi chré­tienne.

Il est intéressant de remarquer comment l’apôtre Paul a agi pour apporter la délivrance aux nouveaux convertis d’Ephèse qui avaient pratiqué l’occultisme. Sa méthode consistait à conduire aussitôt les gens à se repentir de toutes leurs pratiques occultes, à rompre définitivement avec elles en les détruisant sans ménagement ni compromis. Une vraie repentance au moment même de la conversion était la clé de la déli­vrance.

La Bible déclare à ce sujet: «Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlè­rent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent. C’est ainsi que la Parole du Seigneur croissait en puissance et en force » (Ac 19:18-20).

Remarquez dans cette dernière partie de verset, l’influence puissante de la Parole de Dieu lorsqu’elle est prêchée, courageusement et sans aucun compromis. Dans le texte grec, l’expression «puissance et force » dénote une action de domination et de force. Cela sous-entend le combat d’une armée puissante et triomphante en train de chasser l’ennemi et d’oc­cuper la place; cette expression véhicule l’image d’un conquérant déployant une grande manifestation de puissance. Oh, si nous étions un peu plus conscients de l’efficacité extraordinaire de la Parole de Dieu que nous proclamons! Nos vies et nos ministères de témoins en seraient profondément boule­versés. C’est la Parole de Dieu qui libère et transforme les vies! Partout où elle était répandue, proclamée fidèlement par les apôtres et reçue avec foi, le Seigneur la confirmait par de magnifiques conversions et délivrances. « La Parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem… » (Ac 6:7). «Cependant la Parole de Dieu se répandait de plus en plus, et le nombre des disciples augmentait» (Ac 12:24).

Examinons une situation où les apôtres Pierre et Jean ne purent rien faire pour délivrer quelqu’un, précisément parce qu’il n’y avait pas de repentance dans le coeur de la personne concernée. Le livre des Actes (8:9-11, 18-24) mentionne un incident important nous révélant le comportement des apôtres face à une personne qui avait pratiqué la magie.

Simon le magicien avait impressionné un grand nombre de gens et il exerçait sur eux une grande influence. Cependant, en voyant à l’oeuvre la puissance de Dieu, il se mit à croire, lui aussi. « Lorsqu’il vit que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent en disant : Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j’imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit. Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent. Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton coeur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton coeur te soit pardonnée, s’il est possible » (Ac 8:18-22).

Notez bien ce qui s’est alors réellement passé. Aucun ministère de déli­vrance n’a été pratiqué sur lui, comme cela aurait été fait automatiquement par certains chrétiens actuels. Que fit 1’apôtre Pierre ? Il a exhorté Simon à se repentir, après lui avoir déclaré qu’il ne pouvait avoir aucune part dans ce ministère. Il s’agissait bien là d’un problème de droiture de coeur et non d’un problème de démons à confronter. La solution que l’apôtre Pierre lui a proposée était celle-ci : « Repens-toi donc de ta méchanceté et prie… ». Il en a toujours été ainsi : pas de délivrance sans repentance.

Les attaques extérieures de l’ennemi

S’agissant du chrétien, la Bible nous révèle que Satan et ses démons demeurent pour lui des ennemis agissant de l’extérieur. Nous sommes dans un combat spirituel contre les forces sataniques qui cherchent des occasions favorables pour nous attaquer. L’exhortation divine est toujours de résister nous-mêmes à un ennemi extérieur, non à appeler quelqu’un pour nous exorciser (Jc 4:7; 1 Pi 5:8-9). Il y a une grande différence entre être attaqué par un démon et être habité par celui-ci. La première attaque de l’ennemi vient de l’extérieur, tandis que dans l’autre cas, l’ennemi exerce son influence de l’intérieur C’est précisément l’amalgame de ces réalités qui ont conduit certains chrétiens à croire qu’un chrétien pouvait être « démonisé » (habité par un démon).

Jésus a résisté à Satan en lui citant les Ecritures (Matthieu 4). Nous aussi, nous devons utiliser la Parole de Dieu pour résister au diable et à ses démons, en demeurant fermes dans la foi (1 Pi 5:8-9). C’est alors que le bouclier de la foi éteindra tous les traits enflammés du malin (Ep 6:16).

L’exemple de l’écharde de l’apôtre Paul nous montre que les chrétiens aussi peuvent subir des attaques extérieures de l’ennemi, mais sans être sous sa domination. Cette écharde provenait d’un ange de Satan pour le souffleter (2 Co 12:7). Paul a prié à trois reprises que le Seigneur veuille l’éloigner de lui, mais cela lui a été refusé et Dieu lui a déclaré que sa grâce lui était plei­nement suffisante. L’attaque venait donc de l’extérieur, et il est important de préciser que Paul ne chercha pas à en être délivré par l’exorcisme.

Quelles sont alors les leçons indispensables que chaque chrétien doit apprendre des attaques de l’ennemi au travers de l’écharde de Paul?

a) La Bible ne précise pas exactement la nature de cette écharde, mais plutôt son origine. L’écharde demeure imprécise afin que tous les chré­tiens, dans leur combat spirituel, appliquent personnellement à leur vie, les leçons spirituelles découlant de ce récit.

b) Celle-ci était attribuée à une attaque démoniaque venant de l‘exté­rieur, permise et cependant contrôlée par Dieu (Job 2:1). Satan ne peut pas agir contre un vrai chrétien sans la permission divine, et « Dieu qui est fidèle, ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Co 10:13).

c) Cette écharde avait pour but d’empêcher l’apôtre Paul de s’enor­gueillir à cause des révélations exceptionnelles qu’il avait reçues. Le Seigneur sait comment équilibrer notre vie. Si nous n’avions que des bénédictions, nous pourrions devenir orgueilleux; c’est la raison pour laquelle les épreuves nous sont nécessaires. L’expérience extraordinaire de Paul dans le ciel aurait pu ruiner son ministère sur la terre. Ainsi, le Seigneur, dans sa bonté, a permis à Satan de le souffleter afin de le garder humble.

d) Souvent, lorsque le Seigneur répond par un refus à une prière sincère, quelque chose de bien meilleur est accordé.

e) Elle a rendu Paul encore plus dépendant de son Seigneur et, par conséquent, plus fort pour accomplir sa volonté. Elle n’était pas un obstacle pour sa vie spirituelle, comme il l’avait pensé, mais une occasion pour le glorifier davantage dans son ministère.

f) La grâce de Dieu est ce qu’il a préparé pour pourvoir à chacun de nos besoins, et juste au moment où cela nous est le plus nécessaire.

Ainsi, la « grâce » accordée à Paul dans son épreuve était la présence du Seigneur, son soutien fidèle et sa puissance toujours disponible. C’est encore aujourd’hui le secours céleste accordé à tout chrétien qui crie à Dieu dans sa faiblesse extrême. Cette « grâce » sera communi­quée à tous ceux qui sont décidés à rester fermes et fidèles dans le combat de la foi, quelles que soient les oppositions de l’adversaire. Plus notre faiblesse, nos épreuves et nos tribulations sont grandes, plus la grâce de Dieu et le secours divin nous seront accordés proportion­nellement pour accomplir sa volonté. Ce qu’il nous donne est toujours suffisant pour vivre chaque jour notre vie chrétienne, pour oeuvrer à son service et pour endurer les souffrances qui en découlent. Tant que nous rechercherons sincèrement sa face, le Seigneur nous donnera force et consolation divines.

Avec l’apôtre Paul, nous pourrons alors affirmer avec conviction « C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Co 12:10). C’est lorsque nous sommes conscients de notre propre faiblesse que nous comp­tons le plus sur la puissance de Dieu, et que nous sommes vraiment forts. Notre faiblesse sera notre force afin que toute la gloire revienne unique­ment à notre Sauveur.

Notre Dieu est souverain. Il peut même utiliser les « attaques » du malin pour fortifier notre foi et nous rendre plus efficaces à son service. Gloire à notre Tout-Puissant Rédempteur!

Etre tenté et non forcé à pécher

Même dans le cas douteux d’Ananias et Saphira (Actes 5:1-10), que ceux qui affirment qu’il existe un « ministère de délivrance » utilisent souvent pour prouver que des chrétiens peuvent être « démonisés » ou avoir en eux un démon, l’apôtre Pierre n’a pas effectué ce qu’ils feraient aujourd’hui. Il déclara à Ananias: «Pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint-Esprit » (v. 3). Selon eux, Satan serait entré en lui et aurait mis ensuite des mauvaises pensées dans son coeur. Mais ce n’est pas ce qui s’est produit. En réalité, Satan a seulement mis une mauvaise pensée dans le coeur d’Ananias. S’il en avait physiquement pris le contrôle, Ananias n’aurait pas été responsable.

Et pourtant, même en admettant cette possibilité, pourquoi l’apôtre Pierre poursuit-il en demandant à Ananias : «… Comment as-tu pu mettre dans ton coeur un pareil dessein? » (Ac 5:4). Pierre impute à Ananias la faute et non à Satan.

Ananias a d’abord eu lui-même de mauvaises pensées dans son propre coeur, puis il a conçu un plan pour tromper Dieu. Et c’est seulement ensuite que Satan a utilisé cette faille pour l’encourager à accomplir ce funeste dessein. Ananias pouvait résister à cette tentation du diable. Il a été mis devant ce choix. De toute évidence, il n’a pas résisté et a payé cher les conséquences de son péché. Le fait qu’il pouvait choisir, prouve juste­ment qu’il était maître de lui-même et non « démonisé » ou sous une «domination » démoniaque comme le suggèrent certains. De toute façon, Pierre n’a pas réglé ce problème en cherchant à chasser un démon de la vie d’Ananias. Ce récit montre de toute évidence que les démons peuvent nous tenter afin de nous pousser à pécher, mais ils ne peuvent en aucune manière nous forcer à le faire.

Tous les autres passages bibliques, que ce soit dans les Actes ou dans les Epîtres, révèlent une constance absolue : les apôtres n’ont jamais cherché à régler les cas, même les plus litigieux, des chrétiens en chassant des démons de leur vie. Les moyens qu’ils ont utilisés pour conduire les chrétiens sur le chemin de la victoire ont toujours été la repentance, la discipline, l’obéissance, la fidélité à la Parole de Dieu, la persévérance, la fermeté dans la foi, le pardon, la marche par l’Esprit, la nécessité de se revêtir de toutes les armes de Dieu.

Certes, bien des chrétiens ont été délivrés de certains problèmes, mais ils se figurent, à tort, avoir été délivrés de démons ayant habité en eux. Par ignorance, on peut donner une mauvaise interprétation de ce qui s’est passé. C’est pourquoi, il nous faut sans cesse examiner les Ecritures pour vérifier si ce que nous venons de vivre est vraiment conforme avec ce que la Bible enseigne.

Quelques-uns, par exemple, enseignent que puisque la Bible parle d’un esprit de timidité, toute délivrance de la timidité doit forcément passer par l’expulsion de cet esprit de timidité. Mais un examen sérieux du même passage dans 2 Timothée 1 : 7, nous parle aussi d’un esprit de force, d’amour et de maîtrise de soi. Si certains prédicateurs interprètent la timi­dité comme un démon à chasser, et veulent être logiques avec eux-mêmes, ils devraient aussi demander aux trois bons esprits que nous venons de mentionner de venir habiter en eux.

L’erreur de ce raisonnement est évident. L’amour et la maîtrise de soi sont des fruits de l’Esprit dans notre vie (Ga 5:22-23). Ce sont donc des attitudes résultant de notre coopération avec le Saint-Esprit, et non des esprits.

Dans beaucoup de cas, le mot esprit s’applique à une attitude ou à une disposition d’esprit. David parle d’un esprit brisé (Ps 51:19); Paul dési­rait venir à Corinthe, non avec une verge, mais dans un esprit de douceur (1 Co 4:21). Pierre parle de la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible (1 Pi 3:4).

Ainsi, à moins que le contexte ne montre clairement que nous sommes en présence d’un démon, il est évident que des expressions telles que avoir un esprit hautain, un esprit de jalousie, un esprit de sommeil, etc, doivent être considérées comme des dispositions de coeur, des désirs ou passions de la chair (Galates 6) et non comme des démons.

En confondant les oeuvres de la chair avec les démons, le chrétien peut ne jamais se sentir responsable de ses mauvaises actions et, par consé­quent, ne jamais ressentir le besoin de s’en repentir, alors que la Bible montre, sans équivoque, la nécessité de la repentance et de l’abandon de ces choses. Le grand conflit dans la vie du chrétien n’est pas entre le Saint-Esprit et les démons, mais entre le Saint-Esprit et la chair.

Ne pas confondre la chair et les démons

Le pasteur bien connu Chuck Smith, des USA, nous fait part de réflexions pertinentes à ce sujet: « Qu’en est-il de ces expériences concernant des chré­tiens dont on chasse soi-disant des démons? Qui sont ces voix qui parlent en se donnant des noms et qu’en est-il de toutes ces contorsions au sol et ces vomissements? Je ne le sais pas! Je bénis le Seigneur de n’être pas engagé dans de telles pratiques non scripturaires, je n’ai donc pas à les expliquer. J’ai remarqué que quelques-uns des noms de ces soi-disant démons nommés dans ces expériences sont : la convoitise, la haine, le mensonge, la gloutonnerie, l’envie, la crainte, la jalousie. Ces choses sont considérées dans les Ecritures comme étant des oeuvres de la chair que nous devons crucifier (Ga 5:19-21; Col 3:8; Ro 8:13), et non pas comme des démons à chasser. Pas une seule fois, il nous est ordonné de chasser la chair. il semble que toute cette histoire de démons ne soit qu’une échappatoire pour fuir notre responsabilité person­nelle qui est de crucifier notre chair avec ses passions ».

« Certains préfèrent bien sûr adopter cette solution de facilité pour se débarrasser de leur nature chamelle, plutôt que d’accepter le processus douloureux de la crucifixion. Ils désirent tout simplement que l’on chasse leur chair, chose impossible et non biblique. » C’est là un moyen subtil pour eux d’échapper à la responsabilité de leurs propres actions charnelles. La grande confusion est qu’ils mettent sur le compte des démons ce qui provient de leur propre chair. Ils arrivent ainsi à cette fausse conclusion: « Comment puis-je être blâmé puisque c’est le diable qui me pousse à faire ces choses!

« Dans la Parole de Dieu, il n’y a pas un seul passage qui nous montre Jésus, les apôtres ou les premiers chrétiens en train de chasser des démons de ceux qui sont nés de nouveau. Les oeuvres de la chair étaient reconnues comme telles, et des instructions précises étaient données pour y remédier. Mais à aucun endroit la Bible nous enseigne que nous devons exorciser la chair. »

« Les fruits amers de cette doctrine malsaine concernant la démonisa­tion des chrétiens ont créé de profondes divisions dans le Corps de Christ. Ceux qui pratiquent ces « exorcismes » mettent plutôt l’accent sur la puis­sance de Satan qui attaque, que sur la puissance de Christ qui protège. Les démons deviennent d’ailleurs le centre de leurs conversations et de leurs enseignements, alors que Jésus-Christ seul devrait en être le centre. »

Restons fermes dans la foi et réjouissons-nous de la réalité de la Parole de Dieu qui déclare: « Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jn 4:4) et « Christ en nous, l’espérance de la gloire » (Col 1 :27). Pour nous chrétiens, il nous est dit de résister au diable (et non de nous exorciser) et celui-ci fuira loin de nous (Jc 4:7). Gloire à Dieu pour la réalité de la présence du Saint-Esprit en nous!

Minimisation de la responsabilité du chrétien

Subtile­ment, certains chrétiens adoptent une position qui ôte toute responsabilité personnelle pour la rejeter sur le diable. Neil Anderson écrit : « Il est essentiel que les chrétiens comprennent qu’ils sont vulné­rables aux influences démoniaques. En effet, ceux qui affirment qu’un démon ne peut exercer sa domination sur une partie de la vie d’un croyant, nous laissent le choix entre deux hypothèses seulement pour expliquer les problèmes auxquels nous sommes confrontés : soit c’est nous qui sommes fautifs, soit c’est Dieu. Si nous nous tenons pour responsables, nous sombrons dans le désespoir parce que nous sommes incapables de mettre fin à certains comportements »[1].

Incroyable! Anderson dit que nous n’avons pas à nous blâmer nous ­mêmes pour nos passions ou certains de nos comportements. Devons-nous en conclure que nous ne pouvons pas nous corriger? La philosophie et la psychologie Freudienne n’ont-elles pas exercé une influence néfaste sur notre culture, et maintenant même sur l’Eglise, en nous inculquant la pensée que nous sommes « des victimes » et non des responsables ? Satan peut nous séduire et chercher à nous influencer, mais nous sommes les seuls à être blâmés lorsque nous péchons ! Quand nous commettons un péché, c’est notre choix, et non celui de quelqu’un d’autre.

L’apôtre Jacques confirme ce que nous venons de dire en ces termes «Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise: C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort » (Jc 1:14-15).

Suite à l’entretien qu’il a eu avec une personne, Neil Anderson écrit encore: « Au fil des années, elle en était venue à croire les mensonges de Satan, à savoir qu’elle était elle-même responsable de ses ennuis et qu’elle n’avait aucune valeur aux yeux de Dieu ni de quiconque »[2]. Devons-nous en conclure, d’après ces paroles, qu’une personne peut avoir des excuses valables pour ne pas obéir à la Parole de Dieu? Est-ce qu’un chrétien peut prétendre être justifié devant Dieu pour ne pas pardonner, ne pas obéir, ne pas aimer, ne pas se repentir etc., sous prétexte que Satan l’a séduit?

Un tel raisonnement ressemble étrangement à celui d’Adam lorsqu’il rétorqua a Dieu : «La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé » (Ge 3:12). Les prédicateurs de la délivrance, inconsciemment, permettent aux chrétiens d’avancer de telles excuses, qu’ils acceptent d’ailleurs bien volontiers, pour se justifier. Cette attitude explique, en partie, pourquoi l’Eglise est de plus en plus absorbée par un esprit égocen­trique et, de ce fait, est devenue réticente à reconnaître son péché et ses erreurs.

Les « ministères de délivrance » enseignent que des démons peuvent nous manipuler ou nous forcer à pécher. En parlant ainsi, ils attribuent, sans le vouloir, plus de puissance à Satan qu’au sang de Christ. Il nous faut savoir qu’aucun démon ne peut nous forcer à pécher. Si un chrétien retourne à certains péchés de son ancienne vie, c’est à cause de la méchanceté de son coeur, c’est son propre choix et parce qu’il l’a bien voulu. Pécher ou abandonner son péché est une question de choix personnel (Jc 1:13-15

Mt 15:18-20).


Notes :

[1] Neil Anderson, Le libérateur, p. 174

[2] Neil Anderson, Le libérateur, p. 149

Tout ce qui nous arrive

Les bons ou mauvais événements sont dirigés par Dieu. Cependant, il est parfois difficile d’en prendre conscience lorsque l’on a des contrariétés, des soucis, etc…

Il faut savoir prendre un peu de recul dans chaque situation, pour arriver à voir la main de Dieu. Les histoires de la providence divine ne manquent pas… En voici une parmi tant d’autres… L’histoire d’une suite d’événements agaçants qui, en fin de compte, se révèlent être, non seulement voulus par Dieu, mais aussi être pour le bien de l’homme.

 »Je suis chauffeur de taxi. Israélien d’origine, installé à Londres. Un jour, je fus envoyé à Stamford-Hill pour y prendre une famille et l’ accompagner à l’aéroport. Là-bas, elle devait prendre l’avion pour l’ Amérique.

Pendant ce voyage vers l’aéroport, un fait assez banal se produisit : l’un de mes pneus éclata, et il fallut changer la roue. Je m’arrêtai donc, et remplaçai la roue défectueuse par la roue de secours. Mes clients étaient plutôt impatients, ce qui se comprend, et je le fis donc le plus rapidement possible, et repris la route.

Mais, évènement déjà moins banal, un second pneu éclata, et là…Je ne savais plus quoi faire. Je n’avais pas de seconde roue de secours. C’en était trop pour mes pauvres clients qui se mirent a crier :  »C’est incroyable ! Vous ne pouviez pas vérifier vos pneus avant de prendre la route ? Quelle manque de responsabilité ! Vous voulez nous faire rater l’avion, ou quoi ? ». Mais, de toute évidence, je n’avais pas le choix : il fallait que je me rende, a pied, a la station-service la plus proche pour acheter un pneu. A mon retour, je vis que mes clients n’avaient pas réussi a arrêter un autre taxi, et ils remontèrent donc en voiture avec moi, non sans m’avoir réservé un accueil des plus  »chaleureux » ! En chemin, mes clients n’arrêtaient pas :  » Plus vite, plus vite ! Mais bon sang, vous ne pouvez vraiment pas aller plus vite ? ». J’espérais de tout mon coeur les déposer à l’heure à l’ aéroport.

Mais tout d’un coup, je crus rêver : on entendit un grincement, puis un éclat de verre… Nous n’en croyions pas nos yeux, mais la réalité était bien là : le camion qui était juste devant mon taxi, et qui transportait de grosses pierres, avait décidé de freiner subitement, sans raison. Une pluie de pierres tomba sur mon pare-brise qui se cassa en mille morceaux.

 

Mes clients acceptèrent, bon gré mal gré, que je prenne le numéro du camion et les coordonnées de son chauffeur, pour me faire rembourser cet accident.

Quand le chauffeur du camion s’approcha de ma voiture pour constater les dégâts, il ne manqua pas de se faire insulter par mes charmants clients dont les nerfs étaient a bout.

Apres 20 minutes, nous reprîmes la route, avec le pare-brise casse…
J’entendais les protestations, à l’arrière de la voiture :  »J’espère que vous n’aurez pas le toupet de demander a ce que nous payions cette course ».
J’appuyai à fond sur l’accélérateur, en priant qu’il n’arrive plus rien…

Je décidai de rouler sur la voie d’urgence, pour avoir une petite chance d’arriver à l’heure. Je l’avoue, ce n’était pas la première fois que je le faisais, bien que ce soit interdit, mais cette fois-ci… Vous l’avez deviné : j’entendis de toutes parts des sirènes.

La police m’obligea à arrêter le véhicule. Je descendis, et me mis a expliquer :  »Ecoutez, monsieur l’agent, je dois absolument amener ces personnes à l’aéroport. Ils sont très en retard et risquent de rater leur avion. Nous avons déjà dû remplacer deux pneus ! Regardez aussi notre pare-brise… » Mais le policier ne voulut rien entendre. Je lui proposai de lui laisser tous mes papiers et mon argent :  »Je les accompagne, et reviens aussitôt ». Mais il n’accepta pas non plus.

Apres 10 minutes d’attente et une amende, on put repartir. A en croire les chuchotements de mes clients à l’arrière, ils étaient déjà passe à la phase de désespoir et savaient qu’ils rateraient leur avion…

En arrivant à l’aéroport, leur avion venait de décoller, et je ne pus que demander a l’un de mes amis, qui travaillait sur place, de leur échanger les billets. Je tendis les nouveaux billets d’avion à la famille, et m’enfuis rapidement, honteux.

En remontant dans mon taxi, je priai que la journée continue un peu mieux que de la façon dont elle avait commencé. J’avais à présent, devant moi, une journée de réparations à faire au garage…

 

En repensant à ce qui s’était passé, il y avait quoi devenir fou ! Quel concours de circonstances ! Tellement d’évènements en un seul petit trajet…
C’était bien la première fois que les catastrophes se succédaient ainsi…

Quelques instants plus tard, j’appris que l’avion raté, de la compagnie  »Pan America » était tombé au-dessus de la ville de Loockerby… Il n’y avait
aucun survivant… Je me mis a pleurer en comprenant le miracle qui avait eu lieu… »

Notre petite vie, à nous, n’est pas faite de miracles aussi évidents, comme dans l’histoire, mais il suffit d’un exemple éloquent comme celui-ci pour nous permettre de comprendre que tout est dirigé, même quand nous n’avons pas compris, et ne comprendrons peut-être jamais, la raison de tel ou tel souci que nous avons…