Certains sont tentés d’accepter un certain œcuménisme pour amener « plus facilement » des âmes à Christ. En faisant ainsi, ils disent « qu’il y a une part de vérité dans toutes les religions », et « qu’en trouvant les points communs entre telle ou telle religion et le Christianisme, nous pourrions facilement montrer l’intérêt de ce dernier »… Des mouvements sont vrais dans la majorité de leur doctrine mais ce qui est faux fait lever toute la pâte[1]… (Mt 16 : 6, Lc 12 : 1, 1 Co 5 : 6)
La première réflexion venant à l’esprit est « Comment peut-on comparer une religion avec une proposition de relation ? » La Parole de Dieu propose une relation filiale avec Dieu au travers de l’œuvre de Jésus-Christ, son Fils et non un dogme de règles à suivre pour s’approcher de Dieu[2]. Malheureusement, si la relation avec Dieu n’est pas entretenue, c’est un « refroidissement » rapide et une attitude de vie religieuse…
Savons-nous que l’idée de voir une part de vérité dans toutes les religions n’est pas nouvelle ? Il s’agit de la théosophie. Les théosophes relient l’origine de la théosophie aux efforts pour atteindre la divinité qui existent dans toutes les anciennes cultures[3]. Ils soutiennent qu’on peut trouver la démarche théosophique au travers d’une chaîne ininterrompue de transmission d’enseignements en Inde mais qu’elle a existé dans la Grèce antique dans différents écrits comme ceux de Platon[4], Plotin[5] et d’autres néoplatoniciens, jusqu’à Jacob Böhme[6].
L’ésotérisme de la théosophie moderne commence avec Helena Petrovna Blavatsky[7], plus connue sous l’appellation de Madame Blavatsky[8]. Celle-ci était l’un des fondateurs de la Société théosophique[9] avec Henry Steel Olcott[10] et William Quan Judge[11].
C’est vers les années 1920 que la Société théosophique connaît de nombreux schismes et perd progressivement de son influence. Ces ruptures ont donné naissance à des mouvements et groupements divers tels que :
- l’anthroposophie de Rudolf Steiner[12] (approche se voulant plus chrétienne que la théosophie et centrée sur l’Homme),
- l’École Arcane d’Alice Bailey[13] (qui se veut la continuation directe de la doctrine de Mme Blavatsky en y incorporant une dimension fortement chrétienne),
- l’Agni Yoga Society d’Helena et Nicholas Roerich[14]
- le mouvement New Age[15], dont certains de ses acteurs se réclament des enseignements théosophiques.
D’autres acteurs plus controversés s’inscrivent également dans cette lignée tel que :
- l’école dite de la Nouvelle Acropole[16] (encore très puissante en Amérique du Sud)
- au sein du mouvement New Age, dans les années 1970, le mouvement Share International[17], fondé par Benjamin Creme[18], un Écossais se réclamant des écrits d’Helena Blavatsky et plus particulièrement de ceux d’Alice Bailey.
Tout ceci est un autre évangile qu’il faut rejeter (Ga 1 : 8 et 9) afin de ne pas accepter le compromis comme le font certains qui peuvent proclamer que « telle église n’est pas une fausse église ayant une partie de vérité mais une vraie église ayant une partie d’erreur »[19] ou que « la doctrine n’est pas quelque chose d’important parce qu’elle amène la division »[20]… Une telle position revient à accepter des pratiques anti-bibliques voire démoniaques, comme la prière aux morts (nécromancie[21]) et à les conforter chez ceux qui les pratiquent !
L’œcuménisme qui se veut réunificateur et tolérant[22], acceptant les compromis, arrive à un amalgame et des « théories » unificatrices : par exemple, d’après le théosophisme d’Helena Blavatsky et l’anthroposophie de Rudolf Steiner entre autres, il y a après la mort du corps physique survivance de certains corps subtils puis enfer et paradis enfin réincarnation[23].
La Parole de Dieu nous invite à nous sanctifier : « Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté ( akatharsia), mais à la sanctification (
hagiasmos) » (1 Th 4 : 7). Le terme
akatharsia mentionne qu’il existe un mélange qui ne peut être lavé et pour lequel il n’y a pas de processus de séparation efficace (Mt 13 : 25 à 30). Par contre, le terme
hagiasmos, qui est la position dans laquelle le véritable chrétien doit se trouver, vient du mot grec
hagiazo qui signifie « qui est séparé des choses profanes, sans aucun compromis ».
Notes :
[1] Le baptême biblique est un acte volontaire pour marquer sa décision de suivre Jésus-Christ comme Maître et Seigneur et non « une fin de semaine pour amener les gens dans une expérience » tel que mentionné par le directeur d’Alpha Nicky Gumbel (pasteur anglican anglais) (Le programme Alpha fut conçu initialement comme une formation de base pour les chrétiens de la paroisse anglicane Holy Trinity Brompton, à Londres. A partir de 1990 Nicky Gumbel en adapta le contenu pour des personnes éloignées de l’Eglise) ; La Bible enseigne que « le sang de Christ nous purifie de tout péché » (1 Jn 1 : 7) mais le catholicisme romain enseigne que l’être humain doit brûler dans un enfer temporaire appelé purgatoire afin d’expier ses péchés…
[2] Cette « méthode de salut » se retrouve dans toutes les religions.
[3] Par exemple, les missionnaires envoyés en Afrique Noire ont traduit notre mot « Dieu » par Mawu pour faciliter les conversions car Mawu figure au sommet du Panthéon vaudou, Dieu suprême qui règne sur les autres dieux. Il n’a pas de forme et n’est jamais représenté, ni en peinture ni associé à des objets comme le sont les autres vaudous ; il est incréé et créateur de tous les autres Vaudous (dieux sans majuscule)… Mais Mawu n’intervient pas dans la vie des hommes, il aurait créé les autres Vaudous pour qu’ils soient en relation avec les hommes et le monde, il est un concept : littéralement Mawu doit se traduire par « ce que nul ne peut atteindre » ou encore « l’inaccessible ». Ce n’est donc pas une « personne » mais une entité. Ce qui explique qu’il n’y a nulle part dans l’aire du vaudou un culte pour Mawu.
[4] Platon (-427 – -348) est un philosophe grec, disciple de Socrate. Surnommé le « divin Platon », il est souvent considéré comme un des premiers grands philosophes de la philosophie occidentale.
[5] Plotin est un philosophe né en 205 après J.-C. en Égypte et mort en 270 en Italie. Pour Plotin, la conversion est le retournement des êtres vers leur principe. Ainsi, intermédiaire entre le monde intelligible et le monde sensible, l’Ame peut se retourner vers sa source pour la contempler et en jouir. En se détournant du monde matériel et à travers l’expérience esthétique, puis la conversion philosophique, elle peut s’élever jusqu’à la contemplation de l’Un.
[6] Jacob Böhme (1575 – 1624) est un philosophe illuminé allemand, un des principaux représentant du mysticisme moderne. Il était surnommé « Philosophus teutonicus ». La théosophie de Jacob Böhme manifeste des connaissances astrologiques profondes et l’influence certaine de l’alchimie. Toutefois, c’est d’abord et avant toute chose une théosophie chrétienne dans laquelle est exposé le mythe fondamental de la gnose (philosophie ou science du salut fondée sur une connaissance de soi ou sur une révélation intérieure individuelle ; voir « 27 Dn 012-004 001 Signe de la fin des temps – la grande connaissance ») chrétienne moderne. Ce mythe fondateur forme la base de tous les grands traités rosicruciens (La Rose-Croix est un ordre occulte chrétien légendaire dont les premières mentions remontent au début du XVIIe siècle en Allemagne. L’existence de l’ordre et celle de son fondateur, Christian Rosenkreutz, sont controversées.) et de l’école martiniste (courant de pensée ésotérique, rattaché à la mystique judéo-chrétienne. Ce courant de pensée remonte à Joachim Martinès de Pasqually, fondateur en 1761, de l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Coëns de l’Univers).
[7] Deux des premiers ouvrages de H.P. Blavatsky, « Isis dévoilée » et « La doctrine secrète », étaient censés justifier la théorie d’un « bouddhisme ésotérique », conservé par les Mahatmas initiés au Tibet et transmis par des voies proches du spiritisme. R. Guénon a analysé dans « Le Théosophisme, histoire d’une pseudo-religion », le caractère parodique de la « science des religions » de Blavatsky, mise en œuvre uniquement pour réduire à néant le sens du message chrétien.
[8] Madame Blovatsky (1831 – 1891) était une aventurière qui avait voyagé à travers le monde et s’était installée en Inde où, avec Olcott, elle établit le quartier général de la Société théosophique près de Chennai (aussi connue sous l’ancien nom de Madras, située dans l’Inde du sud ; le nom de Madras venait d’un important institut musulman ou médersa, madrasa en arabe) Elle revendiquait de nombreux pouvoirs psychiques et médiumniques, qu’elle incorpora dans la doctrine de la Société théosophique au travers des interprétations ésotériques des religions orientales (hindouisme et bouddhisme). Elle affirmait que la connaissance de certains enseignements ésotériques permettait de développer des pouvoirs latents en l’Homme.
[9] La Société théosophique est une association créée en 1875 à New York destinée à diffuser la théosophie, doctrine ésotérique orientaliste inspirée de l’hindouisme et du bouddhisme.
[10] Henry Steel Olcott (1832 – 1907) est surtout connu pour avoir fondé et dirigé la Société théosophique. C’est lorsque la guerre de Sécession éclata qu’il devint soldat puis colonel. Il gagna ses galons uniquement grâce à ses dons pour l’intendance, sans jamais avoir porté un fusil ; il était d’ailleurs pacifiste. Il fut chargé de mettre à jour les fraudes qui se produisaient dans les fournitures de guerre. Le gouvernement américain le couvrit d’éloges pour le soin, le tact et la sûreté dont il fit preuve. Il ouvrit ensuite un cabinet d’avoué où il fut attaché comme conseiller en affaires. Franc-maçon, il était aussi passionné par l’occultisme et la magie. Il s’intéressa aux phénomènes spirites très à la mode à cette époque. Il rencontra Madame Blavatsky pour la première fois en 1874, tandis qu’il menait des investigations pendant trois ou quatre jours sur les manifestations spirites se produisant dans une ferme du Vermont appelée « Eddy Homestead » du nom de la famille des « revenants », dans la ville de Chittenden (matérialisation ou solidification de défunts). Il publia les fruits de son enquête dans le Daily Graphic avec les illustrations des spectres par l’artiste talentueux Alfred Kappes (1850-1894), ainsi que dans People of the other Worlds, American Publishing Co., Hartford 1875, p. 293.
[11] (1851 – 1896) William Quan Judge était un juriste et occultiste américain. Après des accusations de membres de la Société de théosophie, il fonda une nouvelle association et la plupart des membres de la section américaine de la Société théosophique le suivit.
[12] Rudolf Steiner est un Autrichien (1861 – 1925). Son enseignement spirituel est fondé sur des techniques essentiellement méditatives et psychophysiologiques visant à restaurer l’harmonie entre l’Homme, l’univers et ce que Steiner désignait comme les « mondes supérieurs ». Il est à l’origine de projets très divers dont la Communauté des Chrétiens : après la Première Guerre mondiale, quelques jeunes théologiens allemands se sont posés la question du renouvellement de la vie des Églises chrétiennes. Ils ont rencontré Rudolf Steiner et ont fondé avec lui cette Communauté qui affirme vouloir offrir, sans dogme ni doctrine morale, la possibilité de mener sa recherche personnelle en vue d’une conscience grandissante, dans la vie, de la présence du Christ ressuscité.
[13] Alice Ann Bailey, dite Alice Bailey ou A.A.B., était un écrivain britannique (1880 – 1949). Dans son dernier ouvrage publié à titre posthume, Autobiographie inachevée, elle relate son aventure littéraire et initiatique. Après avoir été chrétienne évangélique et adepte de la Société Théosophique, Alice Bailey fonde l’École Arcane en 1923. Elle affirme que la plupart des ouvrages qu’elle a écrits lui ont été dictés par télépathie par le tibétain Djwal Khul, un « Maître de Sagesse ». Le thème de ses ouvrages consiste en un enseignement ésotérique autonome, se proposant d’être un complément plus détaillé et structuré de l’étude des Stances de Dzyan, ouvrage sacré hindou analysé auparavant par la théosophe Mme Blavatsky dans son œuvre La Doctrine Secrète. Ses 26 ouvrages ont popularisé des notions telle que la venue du Nouvel Age et l’avènement du « Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde », au travers de « triangles ésotériques » – réunions d’individus par groupes de trois, supposés travailler en réseau avec leurs énergies pour l’aide spirituelle à l’Humanité – qu’Alice Bailey a commencé à organiser en 1937. Ces triangles se fondent sur un mantra connu sous le nom de Grande Invocation, utilisé par des milliers de groupes ésotériques à travers le monde aujourd’hui encore.
[14] L’Agni Yoga, appelé aussi « Enseignement de l’Éthique de Vie » ou, en Russe, la Zhivaya Etica, est une doctrine ésotérique fondée par le peintre russe Nicholas Roerich et sa femme initiée, Helena Roerich. Inspirés par les traditions védiques (à l’origine de l’hindouisme), autant que par le bouddhisme et les écrits théosophiques de Helena Blavatsky, les Roerich publièrent la série de livres Agni Yoga, supposés avoir été inspirés par les « Maîtres de Sagesse ». Agni signifie « feu » en sanscrit, et est le nom d’une déité védique. Tel qu’utilisé par les Roerich, ce terme fait référence à un feu spirituel à l’intérieur du cœur ou une « énergie psychique » qui est définie comme la force centrale sur laquelle la vie se fonde, et qui pourrait et devrait être affinée et cultivée.
[15] Le New Age ou le Nouvel-Age est un vaste courant spirituel occidental des 20ème et 21ème siècle, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité. Considéré par certains sociologues comme un « bricolage » syncrétique de pratiques et de croyances, ce courant peut servir de catégorie pour un ensemble hétéroclite d’auteurs indépendants et de mouvements dont la vocation commune est de transformer les individus par l’éveil spirituel et l’élargissement de la conscience pour faire de chacun un dieu.
[16] La Nouvelle Acropole est une association fondée en 1957 par l’Argentin Jorge Ángel Livraga Rizzi (1930-1991). Elle est une secte assimilée à un mouvement néo-fasciste d’extrême droite.
[17] En France : Partage International. Voici une citation de leurs écrits : « Quand les hommes s’éveilleront à leur véritable potentiel, ils seront stupéfaits des opportunités créatives qui s’offriront à eux. D’abord surpris par l’audace de leurs propres idées , ils se dirigeront bientôt vers des entreprises à peine concevables aujourd’hui. Les hommes s’apercevront qu’ils sont, en vérité, des dieux en puissance. S’éveillant d’un sommeil ancien et profond, ils se déferont du lourd manteau d’ignorance qui depuis si longtemps retardait leur progression. Ainsi en sera-t-il.» (La destinée de l’Homme de Benjamin Creme).
[18] Benjamin Creme (1922 – ) est un artiste peintre. Après s’être beaucoup intéressé aux enseignements de Helena Blavatsky et de Alice Bailey, il croit à l’existence des « Maîtres de Sagesse » (un groupe d’hommes « parfaits » veillant à l’application du plan divin). En 1959 il est contacté par l’un d’eux qui lui fait des révélations sur l’avenir affirmant que le Christ, le Maître de tous les Maîtres, devait revenir durant les 20 années suivantes, et que lui même (Benjamin Creme) aurait un rôle à jouer dans la préparation de cet événement, pour autant qu’il accepte de l’assumer… Dès lors il « annonce l’émergence du Christ, l’Instructeur mondial, attendu sous des noms différents selon les religions. »
[19] Norman Geisler (docteur en théologie et philosophie, enseignant universitaire, directeur de séminaires évangéliques aux Etats-Unis) parlant de l’église catholique.
[20] Paul Franklin Crouch est né en 1934 d’un père missionnaire pentecôtiste ayant plusieurs démêlés avec la justice en raison de mœurs sexuelles dépravées. Il est le co-fondateur de Trinity Broadcasting (chaîne de télévision évangélique américaine co-fondée en 1973 avec son frère Jan Crouch) diffusée dans le monde entier par satellite et via Internet.
[21] La nécromancie est une sorte de divination dans laquelle le praticien invoque l’esprit des morts pour qu’ils lui permettent de connaître des événements futurs ou d’acquérir certains pouvoirs ou encore d’obtenir des faveurs. Le Channeling (terme américain moderne de la littérature New Age qui désigne un prétendu procédé de communication entre un humain et une entité appartenant à une autre dimension. Par extension, le terme peut désigner l’ensemble des croyances et des pratiques qui se sont formées, à partir des années 1980 aux États-Unis, autour de ce procédé pour constituer un courant particulier, interne au mouvement New Age) et le Spiritisme versent dans la nécromancie, comme le vaudou (religion africaine) ou la sciomancie (branche de la magie théurgique qui « communique avec les bons esprits ») ou le catholicisme (par la prière aux « saints » et à Marie).
[22] La tolérance est une valeur fortement mise en avant aujourd’hui, quelque soit l’orientation religieuse (catholiques, protestants, musulmans…), philosophique (théosophes, philosophes, athées…) ou politique de la voix qui en parle… Elle concerne un mal à supporter. Or, peut-on considérer que des gens puissent être des objets de tolérance au sens où ils appartiendraient à une catégorie de maux à supporter faute de pouvoir s’en débarrasser… et ne devrait-on pas plutôt écrire « faute de pouvoir s’en débarrasser pour le moment » ? Le respect dû à autrui est davantage qu’une tolérance : c’est la reconnaissance du droit qu’a l’autre d’exister, ce qui suppose un certain sens de l’égalité fondamentale entre les hommes au delà des divergences culturelles, politiques, philosophiques ou religieuses. Si l’autre devient un mal à tolérer plutôt que quelqu’un à respecter, la tolérance n’est plus que l’habillage du meurtre moral ou physique qui, tôt ou tard, sera perpétré.
[23] Aïvanhov (Instructeur spirituel d’origine bulgare (1900-1986) fondateur de la FBU, Fraternité Blanche Universelle), Mikhaël Aïvanhov écrit : à la mort, « vous quittez les différents corps dont vous devez vous libérer les uns après les autres : d’abord le corps physique, puis, quelque temps après, une semaine ou deux, le corps éthérique ; ensuite, le corps astral, et, là, c’est beaucoup plus long, parce que, dans le plan astral, sont entassés les passions, les convoitises, tous les sentiments inférieurs. Et c’est cela l’Enfer : le plan astral et le mental inférieur [le corps mental] où l’on doit rester quelque temps pour se purifier. Ensuite, vous vous libérez du corps mental, et c’est là que commence le Paradis, avec le premier ciel, le deuxième ciel, le troisième ciel… La tradition rapporte qu’il y en a sept. Ce n’est qu’après s’être complètement dépouillé qu’on entre nu dans le septième ciel ; ‘tout nu’ c’est-à-dire purifié, sans entraves. Et c’est le retour de l’homme sur la Terre, la naissance de l’enfant. Il s’habille tout d’abord de ses corps subtils (âtmique, bouddhique, causal), puis de ses corps mental, astral, éthérique et enfin du corps physique »(L’homme à la conquête de sa destinée, Éditions Prosveta, 1981, p. 161-162).