La séduction mortelle de l’amour œcuménique

Aimer l’autre, c’est avant tout vouloir le sauver pour l’éternité.

 

Paul dit du proclamateur de Sa Parole :

 

« Il faut qu’il soit… attaché à la parole authentique telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de convaincre les contradicteurs » (Tit. 1 : 9).

 

Cela concerne tous ceux qui prêchent l’évangile.

 

Les foules des derniers temps, comme prophétisé dans la Bible, « ne supportent plus la saine doctrine et, au gré de leurs propres désirs, se donnent maîtres sur maîtres… et se tournent vers les fables » (2 Ti 4 : 3 et 4). Sommes-nous leur complice ? Sommes-nous de ceux qui, par amour des succès d’estrade et avides de gloire humaine et d’offrandes confortables, caressent agréablement les oreilles et envoient en enfer ceux qu’ils prétendent aimer ? Alors, nous sommes devenus des faux prophètes, des loups déguisés en serviteurs de Dieu, qui, par cupidité ou autre motif sordide, ne disent aux gens que ce qu’ils aiment entendre.

 

Aimer l’autre, c’est avant tout vouloir le sauver pour l’éternité. En Apocalypse 3, l’Église de Philadelphie, la seule qui sera « préservée à l’heure de la tentation qui vient sur le monde entier », est la seule « qui a gardé la Parole de Christ ». Ce sera la seule enlevée car ce sera la seule qui, malgré toutes les séductions environnantes de l’amour œcuménique, continuera à marcher dans la vérité.

 

La véritable unité ne peut se faire que « dans l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu » (Eph. 4/13). On baptise aujourd’hui « unité », dans l’Église comme dans le monde, ce qui n’est qu’union artificielle et circonstancielle, ou coalition créée par des hommes, pour des objectifs humains et à partir de valeurs humanistes fluctuantes, censées être une manifestation d’amour.

 

L’unité sans la Vérité divine – aussi intransigeante qu’un couperet – et sans l’amour qui nous est transmis par le Saint-Esprit (Rom. 5/5), n’est qu’utopie.

 

Voici une définition de l’unité selon Dieu :

 

« Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité» (1Pi. 3/8).

 

Le véritable amour fraternel, conféré par le Saint-Esprit, conduit donc à avoir les mêmes pensées, les mêmes sentiments, la compassion et l’humilité, certainement pas des arrière-pensées, donc de la défiance secrète qui sont à l’opposé de la Vérité biblique !

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