Enseignements anti-bibliques à Pensacola

Voici des exemples de torsion des Ecritures pour arriver à justifier les pratiques hérétiques des ces mouvements de la bénédiction de Toronto ou de Pensacola :

 

– Lors d’une réunion tenue au « Tillis Theater » à Branson dans le Missouri, le pasteur John Kilpatrick, appelé par ses fidèles « l’homme de Dieu », s’attribua un rôle semblable à celui du prophète Elie dans 1 Rois 17. A la fin de son messa­ge, il demanda aux chrétiens d’écrire sur un morceau de papier, ce qu’ils dési­raient le plus recevoir de la part de Dieu. Les requêtes lui furent amenées dans des seaux et dispersées sur l’estrade. « L’homme de Dieu » se coucha alors sur toutes ces demandes, en affirmant que beaucoup d’entre elles leur seraient accordées le soir même, avant qu’ils ne rentrent chez eux.[1]

 

Une action aussi rituelle ne rompt-elle pas la relation personnelle entre le chrétien et son Père céleste ? Quelle place le prédicateur cherche-t-il à prendre ? Ne devient-il pas alors un intermédiaire ou un intrus ? Cette manière de faire n’est-elle pas dangereuse ? Jésus-Christ n’est-il pas le seul intermédiaire entre Dieu et les hommes ? (1 Tm 2 : 5-6)

 

Ce pasteur a non seulement des pratiques douteuses, mais il a aussi des inter­prétations fantaisistes par lesquelles il cherche à prouver le côté biblique des manifestations étranges qu’ils expérimentent dans son église. Par exemple, pour justifier que le fait de « tomber dans l’Esprit » est biblique, il déclare: « Vous rap­pelez-vous dans les Actes des Apôtres qu’un jeune homme tomba dans l’Esprit, se brisa la nuque et se tua. Puis, Paul le ressuscita des morts ».[2]

 

L’incident dont il fait ici allusion concerne le jeune homme Eutychus que Paul ressuscita des morts dans Actes 20 (verset 9 en particulier). Mais ce que Luc, le narrateur, dit de cet épi­sode est tout à fait différent de la description qu’il en donne. Ce jeune homme « ne tomba pas dans l’Esprit », mais « s’endormit profondément ». Luc ne dit pas non plus que sa nuque fut brisée. Cette exégèse démontre donc bien la légèreté avec laquelle il est possible d’utiliser et d’interpréter la Parole de Dieu pour lui faire dire ce que l’on veut.

 

– Lors d’une conférence pastorale, l’orateur invité encourageait les assistants à utiliser leurs dons spirituels. Il assénait sur les auditeurs toute une série de lieux communs religieux, leur disant que « s’ils n’utilisaient pas leurs dons (de l’esprit), ils les perdraient. » Le seul problème est que ces affirmations ne correspondent pas à ce que dit la Bible. Paul nous dit exactement le contraire : « Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel » (Rm 11 :29).

 

Il n’y a aucun appel à la repentance. Pour recevoir quoi que ce soit de Jésus-Christ, une condition indispensable doit être remplie. L’apôtre Paul le dit d’une manière parfaitement claire : « En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort » (2 Co 7:10). Le jour de la Pentecôte, quand le peuple entendit Pierre expliquer ce qui se passait, les gens demandèrent : « Hommes frères, que ferons-nous ? » Pierre leur dit alors : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera » (Ac 2 : 38-39). Dans toutes les invitations que nous lançons, lorsque nous voulons prier pour que les gens reçoivent quelque chose, notre thème unique doit être la repentance. Il est clair que le Mouvement Vineyard ne s’en soucie pas.


Notes :

[1] Media Spotlight, Pensacola, Special Report, 1997

[2] The Quaterly Journal, April-June 1997.

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