Jusqu’au 19ème siècle, le protestantisme francophone a pour l’essentiel utilisé la traduction de la Bible réalisée par Olivétan[1], un cousin de Calvin.
La Compagnie des pasteurs de Genève demande au docteur en théologie Louis Segond de réaliser une nouvelle traduction. Celui-ci traduit les textes à partir de l’hébreu, de l’araméen et du grec, langues « originelles », et non plus d’après la Vulgate latine, comme cela se faisait jusqu’alors. L’Ancien Testament ne comprend pas les textes dits « deutérocanoniques » par la tradition catholique.
La version Segond paraît en 1880. Elle connaîtra une très grande diffusion et sera adoptée par l’ensemble du protestantisme francophone.
En 1978, l’Alliance biblique universelle en publie une nouvelle révision, connue sous le nom de Bible à la Colombe.
En 2002, une nouvelle révision est publiée, plus dangereuse encore que la précédente[2]…
Notes :
[1] Voir « La Bible d’Olivétan »
[2] Voir « La Louis Segond 2002 – une traduction dangereuse »