Une signature officielle apparaît sur un sceau trouvé récemment et dont l’inscription comporte deux noms: Seraja/Nérija, le second étant celui du père. S’agirait-il du commissaire de Jérémie que la Bible appelle ainsi? (Jr 51 : 59) Ce même Seraja serait le frère de Baruk (Jr 36 : 4), ami et secrétaire de Jérémie dont on a aussi retrouvé le sceau.
Reproduction de l’empreinte du sceau
Jérémie faisait sans doute partie du cercle d’amis de Nérija. Voilà pourquoi il mettra toute sa confiance en deux de ses fils, Seraja et Baruk. L’époque était sombre. Jérémie annonçait que Jérusalem allait être détruite par ses ennemis. Le peuple refusait d’y croire et ne supportait plus Jérémie à cause de ses messages menaçants. Il persécutait aussi Baruk qui écrivait et lisait publiquement ses messages.
Alors Baruk s’est mis à se plaindre de son sort : « Malheur à moi ! – disait-il – car l’Eternel a ajouté le chagrin à ma douleur ; je me suis fatigué dans mon gémissement, et je n’ai pas trouvé de repos » (Jr 45 : 3). Certes, il aurait préféré écrire des messages de victoire et de paix.
Un jour pourtant, Baruk a reçu de Dieu un message qui était pour lui. En quelque sorte, l’Eternel lui disait : « Vois-tu, Baruk, cette ville va être détruite, alors ne recherche pas de grandes choses. Contente-toi de ce que je te donne à faire et de ma promesse : tu vivras ! »
Sommes-nous satisfaits de ce que le Seigneur nous donne ? Avons-nous tendance à nous apitoyer sur notre sort ? Non, chassons cet état d’esprit car il laisse supposer que le Seigneur est injuste à notre égard. Jésus, alors qu’il était incompris et rejeté, savait louer le Père pour toutes ses décisions. Puissions-nous l’imiter !