Les dés de la mort

Au 17e siècle, sous le règne de Frédéric-Guillaume, grand Electeur de Brandebourg, une jeune fille fut assassinée. Deux soldats furent aussitôt arrêtés, la jeune fille ayant été vue en leur compagnie.

Alfred, qui paraissait innocent, ne nia pas avoir fréquenté la jeune fille. Mais Ralph, ayant l’apparence du coupable, niait tout. Les juges ne savaient comment découvrir le coupable.

Le grand Electeur ordonna le jugement de Dieu, comme il était coutume dans pareil cas. Le jour du jugement, Frédéric et sa cour, les juges et le peuple se réunirent dans la grande salle du château. On apporta les « dés de la mort », les accusés devaient les lancer : celui qui avait le moins de points était reconnu coupable.

Ralph prit les dés d’un sourire moqueur, les lança sur la table : « Douze », le nombre le plus élevé. Grande fut la consternation : tous pensaient qu’Alfred était innocent.

Celui-ci se mit à genoux regardant le ciel avec confiance et pria dans un silence solennel. Puis, se levant il s’écria :

– Aide-moi Seigneur, Tout-Puissant, Dieu juste, car tu sais que je suis innocent !

Et rempli d’une joyeuse espérance, il lança avec énergie les dés. Miracle, l’un d’eux se cassa. On compta : deux fois six plus un : treize !

La stupéfaction fut grande ! Davantage encore quand on vit Ralph s’écrouler, puis se relever en avouant son crime :

– J’ai assassiné la jeune fille par jalousie, car elle aimait davantage Alfred que moi.

Le grand Electeur fut très ému : Dieu avait gardé son enfant selon ses promesses

En souvenir du miracle, les « dés de la mort » sont conservés au château royal de Berlin.

Il m’invoquera, et je lui répondrai ; je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je le glorifierai (Psaumes 91 : 15).

Dans ma détresse, c’est à l’Éternel que je crie, et il m’exauce (Psaume 120 : 1).


Commentaire :

D’un point de vue scientifique, je dirais que le hasard est le terme que l’être humain utilise pour décrire la survenue d’un événement pour lequel il y a beaucoup trop de paramètres que l’on ne peut saisir pour pouvoir comprendre tout le processus qui l’a amené à se produire en ce lieu précis à ce moment précis… (Par exemple, pour le lancer d’un dé, si nous connaissions la vitesse de départ, l’angle de départ, les matières du dé et du support le lequel va tomber le dé, dans toutes leurs caractéristiques ainsi que les défaut interne de fabrication et les déformations dues à l’usure ainsi que les contraintes internes résultants des N lancers antérieurs alors nous pourrions anticiper la face sur laquelle le dé va s’arrêter…)

D’un point de vue spirituel, je dirais que le Hasard est le pseudonyme de Dieu lorsqu’Il veut rester discret et amener chacun à réfléchir plutôt qu’à éblouir. Car Lui, Il maîtrise totalement tous les éléments physiques mentionnés ci-dessus puisque dans sa Souveraineté, Il a préparé les deux éléments depuis toujours, même dans les éléments constitutifs du dé et du support…

(Pour la Souveraineté de Dieu, voir « La souveraineté de Dieu » [il est  proposé de visionner la vidéo sur le libre arbitre après celle-ci…] v=wXka0Yat1RMhttps://wp.me/p8REsR-th)

7 réflexions sur “Les dés de la mort

  1. Bonsoir communauté, Svp j’ai un souci de compréhension avec cette vidéo où vous parlez du roi Agag comme étant le même personnage mentionné dans Esther 3 : 1 alors que ce dernier a été tué par le prophète Samuel dans 1 Samuel 15:31-33‭‭1 Samuel‬ ‭15:31‭-‬33‬ ‭S21‬‬ *[31] Samuel revint à la suite de Saül, et Saül adora l’Eternel. [32] Puis Samuel dit: «Amenez-moi Agag, le roi d’Amalek.» Agag s’avança vers lui d’un air joyeux; il se disait: «Certainement, l’amertume de la mort s’est écartée.» [33] Samuel dit: «De même que ton épée a privé des femmes de leurs enfants, de même ta mère sera privée d’un fils.» Et Samuel mit Agag en pièces devant l’Eternel à Guilgal. *

    Merci de bien vouloir considérer mon souci. Merci

    J’aime

    • Bonsoir,

      Je comprends bien votre souci. La solution est assez simple : Saül aurait dû faire tuer Agag et sa femme, et il ne l’a pas fait… Quelque temps après, Samuel le fait… Entre temps, Agag a connu sa femme qui fut enceinte…

      Pour plus de détail sur les conséquences de la désobéissance de Saül, je vous conseille la vidéo suivante :
      Esther, pour le salut du peuple juif pendant le Seconde Guerre Mondiale (2/2) (Il est préférable de visionner la partie 1/2 avant celle-ci : « Une révélation de Dieu pour le salut du peuple juif durant la Seconde Guerre Mondiale (1/2) » : https://www.youtube.com/watch?v=oOtCLtycgGM) : https://www.youtube.com/watch?v=dGQeQWZRTLI

      Salutations

      J’aime

      • Bonsoir,

        Le nom de Agag est employé 7 fois dans la Parole de Dieu… Il n’y a que deux emplois pour lesquels le nom reçoit un diacritique :
        – Dans 1 Sm 15 : 9 « Mais Saül et le peuple épargnèrent Agag, et les meilleures brebis, les meilleurs bœufs, les meilleures bêtes de la seconde portée, les agneaux gras, et tout ce qu’il y avait de bon ; ils ne voulurent pas le dévouer par interdit, et ils dévouèrent seulement tout ce qui était méprisable et chétif. » Dans ce passage, il reçoit un revi’i indiquant une action dans toutes les directions autour de Agag (donc sa famille et ses biens car il devait n’avoir que du cheptel bien portant). Saül a épargné Agag et tout ce qui lui était propre et proche.
        – Le troisième emploi de Agag dans 1 Sm 15 : 32 qui n’apparaît pas dans nos traduction (entre parenthèses ci-après) « Puis Samuel dit : Amenez-moi Agag, roi d’Amalek. Et Agag s’avança vers lui d’un air joyeux ; il (Agag) disait: Certainement, l’amertume de la mort est passée. » Ici, le diacritique est un zaqef katon désignant une petite fortification, une séparation protectrice… Sa femme ne fut pas tuée.

        Salutations

        J’aime

  2. Bonjour Eddy,

    Sois béni Eddy! Merci de continuer à mettre les connaissances que le Seigneur te donne d’avoir, ainsi que le fruits de tes recherches à la disposition des croyants (pour ne pas dire « foyants »).

    Merci à calvinbricemeliyahoofr d’avoir insisté suite à la première réponse reçue. J’avais les même préoccupations depuis plus d’un an, encore plus que j’ai visionné la vidéo sur plusieurs fois.

    J’aime

Répondre à maxonword Annuler la réponse.