Bonsoir,
Il est vrai qu’à vouloir ne pas rendre les calculs fastidieux j’ai un peu trop simplifié la présentation… En tous cas, merci d’avoir soulevé ce point, ce qui me permet de donner quelques éléments ici…
Un premier problème vient du calcul du nombre de jours durant ces 8 mois moins 17 jours… Le calendrier hébraïque étant lunisolaire, possède de 50 à 54 semaines. Il se règle sur le cycle métonique (sur un commun multiple approximatif des périodes orbitales de la Terre et de la Lune). Il y a donc des mois de 29 et de 30 jours avec des années comptant un mois de plus (les années bissextiles)…
Le second problème vient du fait que les événements listés linéairement les uns après les autres dans le texte biblique se chevauchent…
– Il y a 40 jours entre le début du déluge et le soulèvement de l’arche (Gn 7 : 17) puis 150 jours durant lesquels les eaux furent grosses (Gn 7 :24)
– « Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s’en allant et s’éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. »
o Il y a donc 110 jours entre le début du déluge et le début du retrait des eaux
o Il y a donc 40 jours durant lesquels les eaux furent grosses alors que le niveau des eaux diminuait
– Les 40 jours durant lesquels les eaux furent grosses alors que le niveau des eaux diminuait correspondent aux 40 jours avant que Noé n’ouvre la fenêtre
– Et le signe de terre émergée apparaît au bout de 14 jours que la fenêtre a été ouverte.
Or, il y a exactement 8 mois moins 17 jours entre l’an 600 de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois et le dixième mois, le premier jour du mois (Gn 8 : 5). Soit 4 mois de 29 jours et 4 mois de 30 jours moins 17 jours… Ce qui fait 219 jours.
Mais dans le verset 5 du chapitre 8 (« Les eaux allèrent en diminuant jusqu’au dixième mois. Le dixième mois, le premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes. »), il y a deux événements distincts :
– 1/ « Les eaux allèrent en diminuant jusqu’au dixième mois, le dixième mois, le premier jour du mois »
– 2/ « apparurent les sommets des montagnes. »
Si je ne sépare pas les deux événements ci-dessus, le décompte des jours est impossible ! Résultat, il y a eu 219 jours du début du déluge jusqu’à la fin du retrait des eaux par soulèvement de la terre (voir les vidéos sur le déroulement du déluge) et 219 jours + 14 jours jusqu’à l’apparition de la terre sèche (soit 233 jours). Après les 219 jours, les eaux reculèrent par enfoncement des océans (voir les vidéos sur le déroulement du déluge).
La traduction des Saintes Écritures telle que vous la restaurez dans son sens originel renvoie la science, toute puissante aujourd’hui, à la place qu’elle doit avoir, c’est à dire secondaire.
La saveur et la puissance qui émerge du texte sacré, que vous restaurez, abasourdit les raisonnements et théories par des faits réels qui doivent inciter chaque scientifique à revoir ces conceptions.
Pour le croyant, à s’écarter des combats épuisants à vouloir repousser la sagesse du monde par le recours à la philosophie des lors que sa traduction biblique présente des lacunes.
« Vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous affranchira » retrouve merveilleusement sa place avec force.
Permettez nous de vous exprimer toute notre reconnaissance de vous avoir accorder de sa sagesse, de son intelligence.
Gloire soit rendue au Créateur tout puissant, à son fils, notre Roi bien aimé d’affermir ainsi notre foi.
Bonjour
Merci pour la qualité de vos études.
Dans votre vidéo sur Noé, vous parlez de 233jours.
Comment trouvez vous ce nombre ?
Cordialement
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Bonsoir,
Il est vrai qu’à vouloir ne pas rendre les calculs fastidieux j’ai un peu trop simplifié la présentation… En tous cas, merci d’avoir soulevé ce point, ce qui me permet de donner quelques éléments ici…
Un premier problème vient du calcul du nombre de jours durant ces 8 mois moins 17 jours… Le calendrier hébraïque étant lunisolaire, possède de 50 à 54 semaines. Il se règle sur le cycle métonique (sur un commun multiple approximatif des périodes orbitales de la Terre et de la Lune). Il y a donc des mois de 29 et de 30 jours avec des années comptant un mois de plus (les années bissextiles)…
Le second problème vient du fait que les événements listés linéairement les uns après les autres dans le texte biblique se chevauchent…
– Il y a 40 jours entre le début du déluge et le soulèvement de l’arche (Gn 7 : 17) puis 150 jours durant lesquels les eaux furent grosses (Gn 7 :24)
– « Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s’en allant et s’éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. »
o Il y a donc 110 jours entre le début du déluge et le début du retrait des eaux
o Il y a donc 40 jours durant lesquels les eaux furent grosses alors que le niveau des eaux diminuait
– Les 40 jours durant lesquels les eaux furent grosses alors que le niveau des eaux diminuait correspondent aux 40 jours avant que Noé n’ouvre la fenêtre
– Et le signe de terre émergée apparaît au bout de 14 jours que la fenêtre a été ouverte.
Or, il y a exactement 8 mois moins 17 jours entre l’an 600 de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois et le dixième mois, le premier jour du mois (Gn 8 : 5). Soit 4 mois de 29 jours et 4 mois de 30 jours moins 17 jours… Ce qui fait 219 jours.
Mais dans le verset 5 du chapitre 8 (« Les eaux allèrent en diminuant jusqu’au dixième mois. Le dixième mois, le premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes. »), il y a deux événements distincts :
– 1/ « Les eaux allèrent en diminuant jusqu’au dixième mois, le dixième mois, le premier jour du mois »
– 2/ « apparurent les sommets des montagnes. »
Si je ne sépare pas les deux événements ci-dessus, le décompte des jours est impossible ! Résultat, il y a eu 219 jours du début du déluge jusqu’à la fin du retrait des eaux par soulèvement de la terre (voir les vidéos sur le déroulement du déluge) et 219 jours + 14 jours jusqu’à l’apparition de la terre sèche (soit 233 jours). Après les 219 jours, les eaux reculèrent par enfoncement des océans (voir les vidéos sur le déroulement du déluge).
En espérant avoir été clair…
Salutations,
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La traduction des Saintes Écritures telle que vous la restaurez dans son sens originel renvoie la science, toute puissante aujourd’hui, à la place qu’elle doit avoir, c’est à dire secondaire.
La saveur et la puissance qui émerge du texte sacré, que vous restaurez, abasourdit les raisonnements et théories par des faits réels qui doivent inciter chaque scientifique à revoir ces conceptions.
Pour le croyant, à s’écarter des combats épuisants à vouloir repousser la sagesse du monde par le recours à la philosophie des lors que sa traduction biblique présente des lacunes.
« Vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous affranchira » retrouve merveilleusement sa place avec force.
Permettez nous de vous exprimer toute notre reconnaissance de vous avoir accorder de sa sagesse, de son intelligence.
Gloire soit rendue au Créateur tout puissant, à son fils, notre Roi bien aimé d’affermir ainsi notre foi.
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