Prières d’inspiration païenne

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Un autre pasteur, Dick Bernal, favorable au combat spirituel contre les esprits territoriaux, a écrit : « Même les Grecs dans les temps anciens savaient comment s’approcher de leurs dieux. On les désignait toujours par leurs noms et leurs titres. Je suis persuadé que l’Esprit de Dieu, au travers de la prière et du jeûne, nous révélera aussi comment se nomment ces dominations… »[1]

Ainsi les coutumes grecques et leurs dieux sont désormais devenus des modèles pour ceux qui pratiquent le combat spirituel dans l’Eglise. Pouvons-nous faire confiance aux mythologies païennes pour nous ensei­gner comment agir avec les démons? Absolument pas! Et pourtant c’est ce qui arrive lorsque des chrétiens s’inspirent de coutumes païennes et abandonnent la révélation objective et infaillible de la Parole de Dieu. La Bible est catégorique à ce sujet : « Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des siffle­ments et des soupirs, répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants? A la loi et au témoignage! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple » (Es 8:19-20). Dans l’oeuvre de Dieu, nous devons nous tenir en garde contre toutes pratiques ou informations reçues d’une culture païenne, quelle qu’elle soit.

Quelqu’un dira: Pourquoi le Seigneur n’ôte-t-il pas les faux prophètes et les faux docteurs qui circulent au milieu de nous aujourd’hui? Parce qu’il les utilise pour éprouver nos coeurs. Dans ces temps de la fin, le peuple de Dieu tout entier sera testé par rapport à l’autorité suprême des Ecritures en matière de foi et de pratique (Dt 13:3).


[1] Dick Bernal, Storming Hell’s Brazen gate, p.55.

Prière, déclarations et accusations

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Des déclarations présomptueuses

« Le Seigneur sait donc délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement, surtout ceux qui recourent après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité. Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires, tandis que les anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur » (2 Pi 2:9-11; Jud 9-10).

De nos jours, des chrétiens se mettent à combattre l’esprit de « Jézabel » ou « d’Achab » et d’un grand nombre « d’hommes forts » pour libérer des régions. Mais comment se fait-il alors que les apôtres du Seigneur ne connaissaient pas tout cela? Mieux encore, pourquoi Jésus lui-même ne faisait-il pas ces choses? Pourquoi Paul, à Corinthe, n’a-t-il pas fait des recherches dans l’histoire de cette ville pour y découvrir « l’homme fort »? Le livre des Actes des apôtres et les épîtres de Paul aux Corinthiens sont étrangement silencieux quant à une telle stratégie. Qu’en est-il d’Ephèse et de ses esprits de sorcellerie? Paul a-t-il exhorté les Ephésiens à s’attaquer à la déesse Diane? Combien nous devons veiller à ne pas utiliser des méthodes totalement inconnues des apôtres!

Selon les nouvelles « révélations » concernant le combat spirituel, Jésus aurait dû faire une enquête sur la ville de Jérusalem. Mais il a plutôt pleuré sur Israël qui n’avait pas reconnu le temps de sa visitation. Pourquoi, à ce moment-là, n’a-t-il pas aussi combattu directement les esprits de religion et de légalisme? Dans le livre de l’Apocalypse, lorsque l’apôtre Jean a eu la révélation de la véritable condition spirituelle des villes de Smyrne et de Pergame (où se trouvait une synagogue et le trône de Satan), pourquoi Jésus ne lui a-t-il pas dit: « Attaque et lie Satan »! Ou encore: « Organise une grande réunion à Pergame et détruis les prin­cipautés de cette ville »? Non, mais par contre, il l’a exhorté en disant « Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours » (Ap 2:10).

Il est essentiel que nous comprenions ce qu’est la vraie notion de la victoire selon Dieu. Jésus a exhorté ses rachetés à être fidèles, même dans les tribulations. Sommes-nous capables, aujourd’hui, de discerner ces deux conceptions dans l’Eglise? Lorsque nous entendons certains chré­tiens se plaindre et dire : « Je suis fatigué d’une Eglise vaincue, brisée et divisée », en réalité ils sont fatigués de porter l’opprobre de la croix.

Des accusations injurieuses

« Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires. Or, l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit : Que le Seigneur te réprime! » (Jud 8-9).

Peter Wagner écrit à ce sujet: « Plus que partout ailleurs, les leaders spirituels les plus connus en Argentine, tels que Omar Cabreo, Carlos Annacondia, Hector Gimenez et d’autres, confrontent ouvertement et maudissent Satan et ses forces démoniaques, soit en privé, soit sur leurs plates-formes publiques. Cette nation entière semble engagée dans un vaste combat spirituel »[1]

Confronter et maudire Satan publiquement comme ils le font est une violation directe de Jude 9. Ces injonctions imprécatoires font certes une très forte impression sur les chrétiens, mais peuvent être très dangereuses. Jude nous avertit en déclarant que l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable, n ‘osa pas porter contre lui un jugement injurieux (Jud 9). Si Michel, le plus grand des archanges, a refusé d’injurier Satan préférant se confier en la puissance de Dieu, combien ne devrions-nous pas, nous humains, nous garder d’accusations injurieuses contre le diable et les mauvais esprits (2 Pi 2:11). Il est vrai que nous bénéficions de la victoire de Christ, mais il n’est pas moins vrai que nous ne devons pas être présomptueux. Satan est un ennemi dangereux et lorsque nous lui résis­tons, il s’agit d’être sobres et vigilants (1 Pi 5:8-9).

Nous remarquons, dans le passage de Jude, que le Seigneur ne regarde pas favorablement ceux qui injurient ou invectivent les autorités, y compris Satan. Cependant, dans l’Eglise du Seigneur se trouvent des prédicateurs aux propos injurieux à l’égard du diable, tout cela parce qu’ils veulent impressionner les chrétiens et prouver qu’ils ont autorité sur l’ennemi. Il est impératif de ne pas aller au delà de « ce qui est écrit », tout spécialement lorsque nous sommes confrontés à notre adversaire.


[1] Peter Wagner, Engaging the Enenmy, p. 46.


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L’église primitive et les esprits territoriaux

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Certains prédicateurs vont jusqu’à dire que si 1’Eglise entrait dans le combat spirituel contre les esprits territoriaux qui dominent les nations, le monde serait meilleur, des millions se convertiraient et il y aurait moins de crimes et de pornographie, etc.

Voici, par exemple, ce que dit John Dawson, un autre auteur bien connu par ses livres et favorable à ce nouveau type de combat spirituel « Dans un sens général, chaque génération est appelée à faire face à Satan qui se présente sous la forme de l’esprit de l’Antichrist ou d’une domina­tion mondiale. C’était le même esprit d’ambition de dominer le monde que possédaient Napoléon et Hitler. Ces hommes ont usurpé la place qui revient à Dieu seul (Ps 24:1). L’Eglise devrait faire face à cet esprit et le chasser, si nous ne voulons pas nous trouver dans un monde en guerre… L’esprit de domination mondiale ne peut émerger que lorsque les chré­tiens se sont relâchés dans leur vigilance, ou quand l’Eglise en général a été tragiquement divisée sur certains points »[1]

De telles déclarations placent les églises dans l’esclavage et les rendent responsables des maux de l’humanité. Qu’en est-il de la responsabilité personnelle ou du jugement de Dieu dans sa déclaration? Qu’a-t-il à dire sur le fait que ce monde rejette Christ, tout simplement parce qu’il a choisi de le faire ?

Le Seigneur nous annonce-t-il qu’un jour l’Eglise deviendrait militante et qu’il y aurait un grand réveil mondial où beaucoup de nations et même le monde entier deviendraient « chrétiens »? Non, la Parole de Dieu nous dit que les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres, et égarés eux-mêmes (2 Ti 3:13). Remarquez qu’en prédisant l’apostasie des derniers temps, Dieu ne blâme jamais l’Eglise de ne pas avoir fait son travail.

Pensez au monde romain des trois premiers siècles. Pourquoi l’Eglise de cette époque-là n’a-t-elle pas prié pour que « l’esprit de domination mondiale » régnant à ce moment-là, soit brisé et disparaisse? Le Seigneur a-t-il tenu la première Eglise responsable pour l’intense persécution de cette période-là? L’ Eglise serait-elle responsable de cet esprit de domina­tion qui a provoqué les deux dernières guerres mondiales? Même en restant vigilants, pouvons-nous empêcher Apocalypse 13 de s’accomplir? Non! Le péché et les pécheurs subiront forcément les conséquences de leur propre rébellion contre le plan de Dieu. L’Eglise n’a jamais eu cette position d’influence sur les affaires du monde, car son royaume n’est pas de ce monde.

Le pasteur bien connu David Wilkerson, de New-York, a fait le commentaire suivant sur cette nouvelle vague de militantisme parmi les chrétiens qui veulent conquérir le monde en confrontant les esprits terri­toriaux: « Toute la structure de 1’ Eglise en Amérique n’a pu empêcher la parution du film « La dernière tentation du Christ ». En 25 ans, avons-nous stoppé l’avortement? Non, la situation est pire que jamais !… Cependant de nos jours, il y a des chrétiens qui prétendent gagner le monde pour Jésus, mais je ne connais pas un seul pays qu’ils auraient « gagné ». Dieu domine sur toutes les autorités, et elles ne règnent que par la permission divine. « Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu », nous dit l’apôtre Paul dans Romains 13:1, (et pourtant les puissances du mal étaient loin d’être absentes à Rome en ce temps-là). Si la situation de « ce présent siècle mauvais » est ordonné par Dieu, l’Eglise même n’a pas d’autorité pour le conquérir. Un jour, le Seigneur reviendra et il exécutera lui-même les jugements nécessaires sur la terre.


[1] John Dawson, Engaging the Enemy, p.10.


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Les esprits territoriaux

Le combat spirituel nous préoccupe toujours et il est important de relever, dans ce domaine, une nouvelle méthode très en vogue dans beau­coup d’églises actuelles consistant à lier « les esprits territoriaux » dans les lieux célestes. Sa conception est la suivante vous ne pouvez évangé­liser efficacement une ville ou un territoire sans avoir auparavant identifié et lié l’homme fort et les puissances dans les lieux célestes dominant cette région. Il est impossible de trouver un seul exemple dans le Nouveau Testament mettant en évidence de telles pratiques, à moins de tordre les Ecritures. C’est en vain que nous chercherons dans les Actes et les Epîtres une telle approche de la part des apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ.

Cet engouement pour les « esprits territoriaux » provient essentielle­ment de deux auteurs chrétiens bien connus Frank E. Peretti et Peter Wagner, dont les livres sur le combat spirituel ont profondément influencé de nombreux serviteurs de Dieu et chrétiens dans le monde.

Les deux livres de Frank E. Peretti (The Present Darkness et Piercing The Darkness traduits en plusieurs langues), sont mentionnés par l’auteur lui-même comme étant deux romans, (donc remplis de fiction). Hormis quelques enseignements valables, la plupart de ses notions concernant le combat spirituel dans le monde invisible présentent des éléments de mythologie païenne, et n’ont aucune base scripturaire. D’ailleurs, il a lui-même déclaré que son intention n’était pas d’écrire des livres sur ce sujet, mais qu’il voulait juste raconter une belle histoire[1]. Hélas des pasteurs et des chrétiens ont pris sa fiction pour la réalité, et se sont fourvoyés. Les lecteurs et admirateurs des livres de Frank E. Peretti devraient bien avoir cela à l’esprit, s’ils ne veulent pas être entraînés loin des enseignements de la Bible à ce sujet tout en pensant que ce nouveau concept est parfaitement scripturaire. Combien nous devons veiller et tout contrôler à la lumière des Ecritures !

Quant à Peter Wagner, bien connu pour ses livres sur le combat spiri­tuel diffusés dans le monde chrétien, il est une autre figure dominante très écoutée de ce mouvement. Il prône, lui aussi, ce nouveau genre de prières agressives pour le combat spirituel, qu’il qualifie d’ailleurs de « pratiques et concepts radicaux ». Il avance même qu’il s’agit d’un nouveau « niveau stratégique de combat spirituel » (Strategic-Level Spiritual Warfare). Ce concept s’est étendu dans plusieurs pays et jusque sur le champ mission­naire. Selon lui, il remporte de grands succès. Mais nous savons aussi qu’il engendre une grande confusion dans les églises, laissant une multi­tude de chrétiens perplexes.

Il est urgent, à cause de ces implications doctrinales et pratiques, de procéder à un examen sérieux de ces nouvelles méthodes utilisées dans le combat spirituel, afin de découvrir si elles sont vraiment bibliques.

Peter Wagner raconte les origines de ce mouvement « Alors que j’étais à Manille (aux Philippines), le Seigneur m’a parlé, bien que d’une voix non audible, mais d’une manière aussi claire que si elle l’avait été. Il m’a dit: « Je désire que tu diriges l’enseignement sur les esprits territo­riaux »[2]. Ce qui est important de souligner ici, c’est le message qu’il aurait reçu de Dieu. En entendant cela, on se pose immédiatement la question :

Serait-il possible que Dieu puisse être l’auteur d’un message ou d’une révélation non biblique? La réponse est évidemment, non !

La plupart des doctrines de ce nouveau concept de combat spirituel sont fondées sur des révélations extra-bibliques. Il y a encore quelques années seulement, la majorité des évangéliques considéraient comme fausse toute révélation non scripturaire. Mais il n’en est malheureusement plus de même aujourd’hui. Un nombre toujours croissant de leurs leaders pensent qu’elles sont nécessaires pour permettre à l’Eglise d’accomplir sa mission d’évangélisation mondiale.

Dans le combat spirituel, l’expérience du prophète Daniel est mal interprétée

Pour authentifier leur doctrine et leurs pratiques, les propagateurs de cette nouvelle pratique en matière de combat spirituel utilisent les Ecritures, mais en tordent dangereusement le sens. Le texte de Daniel 10:12-14 est leur passage favori; ils l’utilisent pour prouver l’existence réelle « d’esprits territoriaux » à combattre.

Voici le texte en question: «Il (1’ ange) me dit: Daniel, ne crains rien; car dès le premier jour où tu as eu à coeur de comprendre, et de t’humi­lier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles que je viens. Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours; mais voici, Micaël, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. Je viens mainte­nant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps; car la vision concerne encore ces temps-là… Il me dit: Sais­-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Maintenant je m’en retourne pour combattre le chef de la Perse; et quand je partirai, voici, le chef de Javan (Grèce) viendra. Mais je veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la vérité » (Da 10:12-14, 20-21).

Soulignons trois observations importantes concernant cette expérience du prophète Daniel :

1.  Oui, il est vrai que le prince du royaume de Perse lui a résisté pendant trois semaines, alors qu’il recherchait la face de Dieu; mais ce dernier n’était pas en train de « lier » les esprits territoriaux au-dessus de la Perse. L’ange ne l’a pas convié non plus à engager un tel « combat »; sa mission était d’informer Daniel de ce qui allait arriver à Israël dans la suite des temps (Da 10:4). Ces informations allaient faire partie inté­grante des Ecritures; c’ est pourquoi « le prince de Perse » a essayé d’empêcher qu’elles ne lui parviennent. Dans ce passage, rien ne nous permet de croire, comme ils le disent, que si les « esprits territoriaux » avaient été « liés », le royaume de Perse aurait été délivré de l’influence satanique et que la victoire de l’ange Gabriel (avec l’aide de Micaël) sur ces mauvais esprits aurait eu une influence sur le climat spirituel de toute la Perse.

2.  Pendant toutes ces journées de prière, pas une seule fois nous ne voyons Daniel s’adresser au prince de la Perse et lui dire, par exemple « Prince de la Perse, je détruis votre forteresse au-dessus de la Perse ». Cette sorte de prière est malheureusement à la mode et très fréquente de nos jours dans certaines églises. Dans la plupart des cas, la prière d’in­tercession est plus orientée vers Satan que vers Dieu; voilà une bien triste réalité. On a même pris l’habitude de lier systématiquement les puis­sances des ténèbres, en oubliant que l’ennemi a déjà été vaincu à la croix, que l’accent doit désormais être mis sur le triomphe de la croix et sur la grandeur et la Toute Puissance de Jésus (Mt 28:18).

3. Quand le prince de la Perse fut déplacé, il fut remplacé par le prince de Javan (Grèce), un esprit encore plus mauvais à bien des égards. Peu de personnes ont été séduites par la philosophie perse, comparée aux millions qui l’ont été par la philosophie grecque. Ainsi, n’oublions pas que dès qu’un « prince » est détrôné, sa place est rapidement occupée par un autre, encore plus fort que lui. Tous ceux qui confrontent les esprits territoriaux réalisent-ils vraiment ce qui se passe?

Le Pasteur Bill Randles des USA répond, en ces termes, à cette dernière question : « Los Angeles, San Francisco ou Miami, par exemple, sont-elles maintenant devenues de meilleures villes ? Dans chacune d’entre elles il y a pourtant eu des conférences sur le combat spirituel durant les années 80 à 90 où les puissances et principautés avaient été liées. Ne sont-elles pas plutôt devenues pires aujourd’hui? Il n’existe pas une seule ville ayant été « purifiée de toute activité démoniaque » par le combat spirituel. Toutes leurs prétentions sont donc insensées ».

« Nous ferions bien de prendre garde à ces paroles de Jésus: « Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point. Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée. Il s’en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première » (Mt 12:43-45). Ceux qui s’amusent avec des choses qu’ils ne comprennent pas, jouent inconsciemment avec le feu »[3].


[1] Media Spotlight, Special Report, This Present Darkness, 1992

[2] Peter Wagner, Confronting the Powers, p.20.

[3] Pastor Bill Randles, Making War in the Heavenlies, p. 29.


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